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81ème anniversaire de la Croix de la Libération à la Ville de Grenoble en présence du Général d’armée Thierry Burkhard, Délégué national de l’Ordre de la Libération

Le 5 novembre la ville de Grenoble a commémoré cet anniversaire avec un invité de marque.

L’ANOPEX s’y est naturellement associée autour de son délégué départemental et de son porte-drapeau.

Rappel historique

Grenoble, après l’armistice de juin 1940, située en zone non occupée, voit rapidement naître les embryons des grands mouvements de résistance que sont Combat et Franc-Tireur.

En novembre 1942, la ville est occupée par les Italiens puis, un an plus tard, par les Allemands. 

L’essentiel de l’activité de la résistance se tourne vers l’instruction et l’armement des réfractaires du STO qui, peu à peu, viennent gonfler les effectifs des maquis organisés dans les forêts et les massifs qui entourent Grenoble.

Progressivement, les groupes francs de la résistance passent à l’action

Le débarquement en Normandie annonce l’apogée de l’action directe des résistants de la région grenobloise dont les innombrables coups de mains gênent considérablement les troupes allemandes, bloquant les axes de circulations autour de Grenoble. Le débarquement du 15 août 1944 en Provence contraint les Allemands à abandonner la ville le 21 août, non sans avoir préalablement massacré de nombreux prisonniers au Polygone, victimes de la Gestapo.

Le 22 août 1944, Grenoble est libéré par les FFI et l’armée du général de Lattre de Tassigny.

Le 5 novembre 1944, le général de Gaulle remet au Maire, Frédéric Lafleur, la Croix de la Libération de la Ville.

A titre individuel, sept grenoblois, Jacques Bourdis, Emile Ginas, Charles Mauric, André Morel, Pierre Ruibet, jean Silvy et Michel Stahl, ont été faits compagnon de la Libération.

La ville de Grenoble est également décorée de la croix de guerre 39/45 avec palme.

Un lourd bilan sera compté : parmi sa population 840 fusillés, plus de 2 000 hommes tués au combat, autant de disparus et 1 150 déportés dont la moitié ne sont pas revenus.

Stéphane Plançon

Délégué de l’Isère

 

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