Le ministère des Armées a mis en place des changements innovants dans le processus de recrutement des réservistes opérationnels, à compter du 31 décembre 2024.
Des modifications qui visent à simplifier et à moderniser le recrutement des réservistes en évaluant leur employabilité. Explications.
Jusqu’à présent, l’aptitude des candidats à la réserve était déterminée selon un système de classification médicale : le SIGYCOP. Cette grille évaluait les fonctions des membres Supérieurs, Inférieurs mais aussi l’état Général, les Yeux, le sens Chromatique, les Oreilles (audition) et enfin le Psychisme.
Pourquoi ces changements ?
L’objectif est de se préparer aux défis de demain en révisant le processus d’évaluation de l’aptitude des réservistes. Ces nouvelles règles d’employabilité visent ainsi à augmenter la liberté d’action de nos forces armées, en élargissant les possibilités de recrutement de certains profils de réservistes qui auraient été exclus par les anciennes normes d’aptitude.
Concrètement, qu’est-ce qui change ?
Le recrutement du réserviste est dorénavant basé sur l’employabilité, correspondant aux seuls critères d’emploi décrits dans la fiche de poste. Par exemple, un diabétique de type 1 ou 2 peut maintenant être recruté sur certaines missions, ce qui n’était pas possible auparavant. Il n’est donc plus fait référence à une aptitude médicale, bien que les armées maintiennent des critères médicaux précis pour certaines fonctions. Les nouvelles règles d’employabilité offrent ainsi un cadre plus adapté à cet engagement, tout en veillant au nécessaire équilibre entre le besoin des armées et la sécurité des réservistes au travail.
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