Beau jeudi que ce 20 octobre où la délégation départementale du Var de l’ANOPEX a pu organiser de fort belle manière sa sortie cohésion à Fréjus.
Venus de tout le département dès avant 8 h 00, nos adhérents et autres invités des Gueules Cassées / UBFT -EHPAD du domaine du Colonel Picot inclus- auxquels quelques présidents d’associations patriotiques fraternelles se sont joints, se sont retrouvés pour une journée très conviviale.
C’est par la visite guidée du nouveau Musée des Troupes de Marine récemment inauguré qu’a débuté le premier volet de notre programme.
Accueillis par le président de l’amicale des amis du musée, nous avons bénéficié des commentaires avertis du conservateur des lieux avant de rejoindre à quelques encablures le restaurant où le délégué départemental du Var a rappelé la jeune mais déjà très riche histoire de l’#ANOPEX, ainsi que les actions majeures dans la défense des droits des combattants qu’elle mène et les travaux et groupes auxquels elle participe depuis 10 ans. Puis, nous avons déjeuné et fait connaissance, le cas échéant plus amplement, les uns avec les autres.
A l’issue de ce repas, une séance de projection de séquences filmées historiques sur les Troupes de Marine a été proposée, suivie d’un reportage sur le déroulement des guerres en Indochine, second volet de notre journée mémorielle., lui-même complété par les témoignages de nos Anciens qui ont participé à ce conflit. A cet égard, nous remercions encore une fois M. Delplace, administrateur des Gueules Cassées / UBFT, blessé en 1952, ainsi que M. Hubert, résident à l’EHPAD du domaine des Gueules Cassées, fait récemment Commandeur de la Légion d’Honneur, qui a combattu à Dien Bien Phu, puis a subi les souffrances d’un prisonnier du Vietminh.
La visite du #Mémorial National des Guerres en Indochine, haut lieu de la mémoire nationale, a clôturé la journée. Inaugurée en 1993, cette nécropole de Fréjus a été édifiée pour accueillir les corps des soldats « morts pour la France » tombés en Indochine et rapatriés depuis 1986. Le mur du Souvenir porte les noms des militaires morts pour la France mais dont les corps ne reposent pas dans la nécropole (disparus ou rendus aux familles).
34.000 soldats français y reposent, tandis que dont 3800 reposent dans l’ossuaire.
A proximité immédiate, le jardin du Souvenir permet aux familles qui le désirent de répandre les cendres de leurs défunts, anciens combattants d’Indochine, qui en ont formulé le vœu.
Le retour vers nos domiciles respectifs s’est fait dans la bonne humeur : le succès de cette journée en appellera d’autres.
Bernard Altenbach
Délégué Départemental du Var