Le visuel du 14 juillet 2025 reprend le Bleuet de France, mis à l’honneur dans le cadre de son centième anniversaire.
Entre ces symboles, des militaires des trois armées, portant les armes de la France, incarnent la jeunesse et la nécessaire transmission des valeurs entre le passé et le présent.

Le défilé 2025 en chiffres :

DÉFILÉ DES AVIONS
– 53 de l’armée de l’Air et de l’Espace
– 9 de la Marine nationale
– 1 de la Sécurité civile
– Et des appareils étrangers
DÉFILÉ DES TROUPES À PIED
5 618 femmes et hommes
DÉFILÉ DES TROUPES MOTORISÉES
155 véhicules et 92 motos
DÉFILÉ DES TROUPES MONTÉES
200 chevaux de la Garde républicaine
DÉFILÉ DES HÉLICOPTÈRES
– 20 de l’armée de Terre
– 5 de l’armée de l’Air et de l’Espace
– 3 de la Marine nationale
– 3 de la Gendarmerie nationale
– 1 de la Sécurité civile
– 1 de la Douane

Ouverture du défilé avec le CENTENAIRE DE L’ASSOCIATION « LA FLAMME SOUS L’ARC DE TRIOMPHE »

Après la Première Guerre mondiale, la France a décidé d’honorer ses soldats tombés pour la Patrie en transférant un soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe, le 11 novembre 1920, lors d’une cérémonie officielle. Par la suite, il fut inhumé à son emplacement définitif le 28 janvier 1921.

Le 11 novembre 1923, la sépulture fut rehaussée d’une « Flamme éternelle », ravivée quotidiennement, afin de symboliser le souvenir des sacrifices consentis.

L’année 1925 voit ensuite la naissance du comité de « La Flamme sous l’Arc de triomphe » qui se voit confier la charge d’organiser le rituel quotidien du ravivage et de sensibiliser le public à cette tradition, au titre de la cohésion nationale.

En l’honneur de son rôle crucial de préservation de la mémoire des conflits du XXe siècle, la séquence initiale du défilé du 14 juillet 2025 met en exergue le centenaire du comité.

Après avoir remonté l’avenue de Friedland en cortège, le Président de la République est déposé sur la place Charles-de-Gaulle, où il est accueilli par le chef d’état-major des armées, le gouverneur militaire de Paris, et le président du comité de « La Flamme sous l’Arc de Triomphe », pour une phase solennelle en présence de commissaires de la Flamme et de jeunes portant des bleuets.

À la fin de la musique « Tout feu, tout flamme », spécialement composée pour l’occasion, le Président de la République, le chef d’état-major des armées et le gouverneur militaire de Paris quittent le parvis de l’Arc de Triomphe pour descendre l’avenue des champs Elysées.

ANIMATION FINALE : LE CENTENAIRE DU BLEUET DE FRANCE

Le Bleuet de France est une oeuvre nationale créée dès la fin de la Première Guerre mondiale, à l’Institution nationale des Invalides. Les pensionnaires, mutilés de guerre, y confectionnaient des bleuets en tissu, qu’ils vendaient sur la voie publique, ce qui avait le double avantage de fournir occupation et source de revenus.

Intégré à l’Office national des combattants et victimes de guerre (ONaC-VG), le Bleuet de France est un fonds de dotation  indépendant depuis 2023. Il assure le soutien psychologique, matériel et financier des hommes et des femmes qui ont risqué leur vie pour la France, des victimes civiles d’actes terroristes, des soldats blessés en opérations extérieures (OPEX), des anciens combattants, des orphelins et des veuves de guerre.

L’animation finale met cette année en exergue le centenaire du Bleuet de France.

Depuis leur position d’attente sur l’avenue des Champs-Élysées, la musique des Troupes de marine, accompagnée de trente cinq choristes des escadrilles Air jeunesse et des Petits chanteurs de France, rejoint la place de la Concorde, devant la tribune présidentielle, sur la musique de la marche du Commandement des musiques de l’armée de Terre.

Depuis la droite et la gauche de la tribune présidentielle, soixante équipiers se rejoignent au centre de la place afin de matérialiser un Bleuet de France.

Cette scénographie est reproduite simultanément sur le rond-point des Champs-Élysées et à l’Arc de Triomphe.

La musique des Troupes de marine interprète une création musicale sur le thème du Bleuet de France, accompagnée des voix des choristes.

En clôture de la cérémonie du 14 Juillet, la musique des Troupes de marine interprète la Marseillaise, accompagnée par Yvard, chanteur et ancien gendarme blessé, et des choristes.