L’ANOPEX souhaite une bonne fête à ses frères d’armes des Troupes de Marine.
La bataille de Bazeilles (ou combats de Bazeilles) a lieu du 31 août au 1er septembre 1870, dans le cadre plus général de la bataille de Sedan, pendant la guerre franco-prussienne.
Cet épisode, vu comme héroïque et représentatif des sentiments patriotiques, a inspiré, entre autres, le plus célèbre tableau patriotique d’Alphonse Neuville, intitulé Les Dernières cartouches (1873).
Source : FNAOM
Pour la première fois de leur histoire, marsouins et bigors sont groupés dans une même division, la division de marine. Surnommée « la division bleue », elle est commandée par le général de Vassoigne.
Le 31 août, la division de marine reçoit l’ordre de reprendre le village de Bazeilles dont l’ennemi vient de s’emparer. La 2ème brigade du général Martin des Pallières, composée des 2ème et 3ème régiments d’infanterie de marine ainsi que du 1er régiment d’artillerie de marine, lance son attaque et mène un combat acharné dans le village. Elle est bientôt soutenue par la 1ère brigade du général Reboul formée par les 1er et 4ème régiments d’infanterie de marine.
A la tombée de la nuit, Bazeilles est entièrement repris.
Dès l’aube du 1er septembre, le 4ème corps d’armée bavarois contre-attaque, appuyé par une puissante artillerie. Commence alors une lutte farouche, rue par rue, maison par maison. Se battant à un contre dix, éprouvés par la chaleur et par la soif, la gorge brûlée par la fumée des incendies, écrasés sous les obus, les marsouins vont à deux reprises chasser l’ennemi du village.
Tous témoignent de la même ardeur, du même mépris de la mort. Mais vers 16h00, les munitions manquent et les défenseurs sont submergés par le flot de l’ennemi. Quelques officiers et une trentaine de
soldats, dont la plupart sont blessés, se retranchent alors dans une auberge, la maison Bourgerie. Pendant 4 heures, ils arrêtent la progression des assaillants et ne succombent qu’à bout de munitions.
Telle est la glorieuse épopée de la division bleue, qui lutta jusqu’à la dernière cartouche, et compta, au cours de ces deux tragiques journées, 2600 tués dans ses rangs. 40 Bazeillais trouvèrent également la mort au cours des combats.