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Madame Patricia Miralles inaugure la cinquième maison Athos

Source : Ministère des armées

Lieu de reconstruction des blessés psychiques, la cinquième maison Athos a ouvert ses portes vendredi 31 janvier en Lauragais-Occitanie.

La ministre déléguée, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, Patricia Miralles, nous révèle les vertus d’un tel dispositif. Interview.

Vous venez d’inaugurer la maison Athos du Lauragais-Occitanie à Beauteville, la cinquième depuis 2021. Pouvez-vous nous présenter ce dispositif ?

Patricia Miralles. Le dispositif Athos est une initiative unique, créée par l’armée de Terre, qui s’adresse à tous les militaires et anciens combattants victimes du syndrome de stress post-traumatique. Il concerne tout particulièrement les blessés psychiques, souvent appelés les  « sans blessure apparente ».

Ce programme, bien qu’il ne soit pas un dispositif médical, joue un rôle essentiel dans la reconstruction et la réinsertion des blessés. Il leur permet de sortir de l’isolement et de se projeter vers un nouvel avenir. La particularité d’Athos réside dans l’implication active du blessé dans son propre parcours de réhabilitation : chaque plan est conçu sur mesure, en cogestion entre lui et les professionnels qui l’accompagnent.

La maison Athos du Lauragais était très attendue, notamment en raison du grand nombre de blessés psychiques résidant dans le grand Sud-Ouest. Elle vient ainsi renforcer l’offre existante et répondre à un besoin urgent.

Quel est le bilan des maisons Athos après 4 ans de mise en place ?

Le dispositif Athos a démontré toute son efficacité et sa pertinence depuis sa mise en place en 2021. Aujourd’hui, nous comptons cinq maisons Athos : Bordeaux, Savoie, Toulon, Auray (Bretagne) et désormais Lauragais. Ensemble, elles ont déjà accompagné 488 militaires et anciens combattants.

Le succès de ces maisons repose sur leur approche individualisée et adaptée aux besoins des blessés. Près de 100 membres sont déjà arrivés au bout de leur parcours de réhabilitation, preuve que ce modèle fonctionne. Ce résultat positif nous encourage à poursuivre notre engagement : l’objectif est d’ouvrir un total de 10 maisons Athos d’ici 2027 en métropole, et d’adapter le dispositif aux besoins de l’outre-mer.

En quoi le village des blessés viendra-t-il compléter le dispositif Athos ?

Le village des blessés, qui ouvrira ses portes en 2025, est une nouvelle étape dans notre politique d’accompagnement des militaires blessés. Il s’agit d’un lieu dédié à la reconstruction et à la transition vers une nouvelle vie, où les blessés pourront bénéficier d’un accompagnement global, tant sur le plan physique que psychologique et social.

Il viendra renforcer le dispositif Athos en offrant un espace de stabilisation pour ceux qui ont besoin d’un cadre de vie plus structurant avant de retrouver une autonomie complète. Il permettra aussi d’expérimenter de nouvelles approches pour optimiser la réhabilitation des blessés psychiques.

Pourquoi le nom « Athos » ?

Ce nom porte une symbolique forte. Il évoque à la fois la fidélité, la force et l’engagement, des valeurs chères au monde militaire. Athos, l’un des trois mousquetaires de Dumas, incarne l’esprit de fraternité et de résilience, des principes fondamentaux qui animent le dispositif.

Ce nom traduit aussi l’idée que personne ne doit être laissé seul face à ses blessures : l’entraide et le soutien mutuel sont au cœur de l’accompagnement proposé dans les maisons Athos.

Discours d'inauguration de la 5e maison Athos Occitanie

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