Les Fondations et associations de mémoire sont des acteurs majeurs de la politique de mémoire.
La politique de mémoire repose sur des partenariats notamment avec le monde associatif combattant. L’État a le souci d’associer étroitement le monde combattant à l’activité commémorative. L’action de l’État en faveur du monde associatif se traduit également par un soutien aux actions de mémoire portées par les fondations et les associations de mémoire.
Le ministère des armées organise régulièrement des rencontres, au cours desquelles les instances les plus représentatives du monde combattant sont consultées et tenues informées des décisions prises dans le domaine des commémorations.
La Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (SGA/DPMA) apporte, chaque année, un soutien financier aux actions de mémoire développées par les fondations et les associations (organisation de commémorations, actions pédagogiques, voyages de mémoire, publications, érection ou rénovation de monuments, apposition de plaques, …).
Les fondations de mémoire sont des partenaires importants. Elles sont appelées à relayer, à terme, les associations dont le nombre d’adhérents diminue rapidement. Aussi l’État a-t-il noué des liens étroits avec elles, en particulier la Fondation pour la mémoire de la Déportation, la Fondation de la Résistance, la Fondation de la France libre, la Fondation Charles de Gaulle et la Fondation pour la mémoire de la Shoah.
Pour leur permettre d’assurer la relève et de mener à bien leurs projets, l’État s’est engagé à leur donner les moyens financiers nécessaires pour garantir leur indépendance et leur fonctionnement. Les fondations de mémoire perçoivent aussi des subventions annuelles destinées à contribuer au financement d’actions de mémoire.