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L’ANOPEX du Var a participé à la célébration de cet hommage national rendu à Toulon et dans d’autres communes du Var avec 13 autres associations patriotiques.

Le terme “harki”, dérivé de l’arabe “haraka”, veut dire “mouvement”. Ici, il fait référence à des groupes militaires mobiles, engagés dans des unités spécifiques. Depuis plus de 20 ans, la France poursuit un travail de mémoire, marqué par la cérémonie annuelle du 25 septembre, qui symbolise la réparation et la transmission de cette histoire au sein de la communauté nationale.

« Histoire, mémoire et destin »

En 1962, sur 250 000 harkis, 40 000 vont rejoindre la France, plus de 60 000 seront assassinés par le FLN

Au lendemain de l’indépendance, la plupart des Algériens engagés dans l’armée française vont rentrer dans leurs villages. Si, selon les historiens, le Front de libération nationale (FLN) n’a pas donné l’ordre de les exécuter, un très grand nombre a été emprisonné ou assassiné.

« Les harkis sont unis avec notre nation par une histoire, une mémoire et un destin », voilà la longue quête des harkis pour une reconnaissance plus juste de leur rôle de combattants durant la guerre d’Algérie. « Ils ont payé cher leur choix de servir la France », tout comme les Moghaznis, les tirailleurs, les spahis, les membres d’autodéfense, les groupes mobiles de sécurité et les sections administratives spécialisées.

Le préfet secrétaire général de la préfecture du Var a lu le discours du ministre des Armées et des Anciens Combattants.

Extrait : “Les harkis et leurs familles ont tout supporté, dans le silence et avec dignité. Eux qui ne pouvaient nourrir aucun espoir de retour, ils se sont intégrés dans une société et une culture qu’ils ne connaissaient pas sans jamais ne rien oublier de leurs racines.”

Détail des différentes catégories de supplétifs :

  • Les Harkis, membres des Harkas : ils ont pour mission de participer aux opérations de maintien de l’ordre. Ils sont le principal appui de l’armée française en Algérie et sont rémunérés par le Ministère des armées.
  • Les Moghaznis, membres des Sections administratives spécialisées : ils assurent la protection de la population et des infrastructures administratives, socio-éducatives, et économiques. Dépendant du ministère des Affaires algériennes, ils sont rémunérés par le Gouvernement général de l’Algérie mis en place par la France.
  • Les gardes des Groupes mobiles de sécurité (GMS), ex Groupes mobiles de police rurale (GMPR) : ils ont pour mission d’assurer la surveillance des campagnes et la protection des biens et des personnes. Ils sont rémunérés par le ministère de l’Intérieur.
  • Les recrues des Groupes d’auto-défense (GAD) et des unités territoriales (UT) : ils sont bénévoles et chargés de protéger les villages et les hameaux d’éventuelles attaques du Front de libération nationale (FLN).
  • En métropole, la Préfecture de police implante à Paris une Force de police auxiliaire (FPA) également appelée Calots bleus. Ses membres sontrecrutés parmi les Harkis et les Moghaznis pour assister les forces de l’ordre dans leur lutte contre le Front de libération nationale et empêcher le prélèvement de l’impôt révolutionnaire dans certains quartiers de la capitale.

A l’issue de la cérémonie, Mme Massi, maire de Toulon, nous a rejoint spontanément pour poser sur la photographie souvenir avec notre drapeau, avant d’échanger très simplement sur notre situation , nos difficultés, nos projets.

Je remercie encore une fois de m’avoir accompagné mes camarades ANOPEX-83 Maurice KERMORVANT, porte-drapeau, Jean-Luc BELOTTI, vice-président, Christian POIVEY, maître de cérémonie et président de la Maison du Combattant de Toulon, mais également Guy LEBERRE adjoint au maire de Toulon, en charge des anciens combattants et de la Mémoire, ainsi que Jérôme GUERVIN, directeur de l’ONACVG du VAR pour leur soutien.

Bernard ALTENBACH ,

Président ANOPEX VAR

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