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Source : Ministère des armées

Un engagement asssumé

Amazones antiques ou du Dahomey, militaires sous uniforme ou civiles prenant les armes pour lutter contre l’envahisseur, de nombreuses femmes ont, par le passé, fait la preuve de leurs capacités guerrières. Leur engagement combattant s’inscrit dans le temps long de l’Histoire, transcende les époques et les espaces. Témoignages de contemporains, mosaïques et peintures, films et photographies rendent compte de cette présence féminine sous les armes, qui s’incarne dans quelques personnalités emblématiques dont la Résistance française fournit, à l’époque contemporaine, plusieurs exemples. En 2015, l’entrée de Germaine Tillion et Geneviève Anthonioz de Gaulle au Panthéon fait ainsi écho aux engagements passés de celles qui, au travers des siècles, ont montré que les domaines de la guerre et du militaire en général n’étaient pas le champ exclusif de la gent masculine.

Un rôle longtemps méconnu

Si l’engagement combattant des femmes est historiquement avéré, si leur rôle essentiel dans l’effort de guerre est depuis longtemps documenté, la reconnaissance durable de leur implication par le corps social est plus compliquée. En temps de guerre, les femmes investissent la place publique, la dichotomie public/privé se brouille et les valeurs normatives éclatent. Le temps du retour à la paix est par contre celui de la réassignation, plus ou moins brutale et plus ou moins explicite selon les lieux et les époques. Ce retour à l’ordre genré d’avant-guerre est dès lors propice à l’occultation de l’engagement féminin dans la mémoire collective, une “invisibilisation” qui, pour la Seconde Guerre mondiale, s’exprime par exemple dans le très faible nombre de femmes (six seulement) reconnues comme Compagnons de la Libération.

La place actuelle des femmes dans les armées

De plus en plus nombreuses sous l’uniforme, les femmes ont, en France, désormais accès à tous les emplois militaires, y compris ceux de sous-mariniers depuis 2014. Elles bénéficient du même statut militaire que les hommes et peuvent accéder aux plus hauts niveaux de commandement, ce qu’atteste la nomination, ces dernières années, de plusieurs d’entre elles au grade de général. Cette évolution positive se rencontre dans de nombreux autres pays et traduit plus généralement une évolution normative considérable en faveur de la diversité et de l’inclusion dans les sociétés contemporaines. Aujourd’hui, et même si de nombreux progrès restent à accomplir, l’armée française est devenue, avec 16,5 % de femmes dans ses rangs, l’une des armées les plus féminisées au monde.

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